hièble

hièble ou yèble [ jɛbl ] n. f.

• déb. XIV^e; ybles XII^e; lat. ebulum

♦ Variété de sureau (caprifoliacées) à tige herbacée, à baies noires. L'hièble.

● hièble ou yèble nom féminin (latin ebulum) Nom usuel d'un petit sureau (2 m de haut) à fleurs blanches ou un peu rosées, sentant l'amande amère, à baies noires.

hièble ou yèble

n. f. BOT Variété de sureau des régions tempérées et chaudes, à grandes baies noires.

⇒HIÈBLE, YÈBLE, subst. fém.

Petit sureau à tige herbacée et à fleurs ombellées, blanches ou rosées, produisant des baies noires (jadis utilisées comme teinture ou pour colorer le vin), dont les propriétés médicinales sont voisines de celles du sureau noir. Le soleil (...) colorait d'un reflet rose les buis humides, les hièbles frissonnantes, et les étendues de lavande (ARÈNE, Tor Entrays, 1876, p. 172). Le vin [avait été dénaturé] par de multiples coupages, par d'illicites introductions de bois de Pernambouc, de baies d'hièble, d'alcool (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 289). En appos. Sureau Yèble (S. Ebulus) herbacé (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 443).

Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XII^e s. ybles (Gloss. Tours, 332 ds T.-L.); 1^re moitié XIV^e s. hieble (Recettes méd., ms. Evreux 23, 14, ibid.). Du lat. ebulum « hièble ». Écrit avec h- initial au Moy. Âge pour éviter la prononc. jèble. Bbg. JORET (C.). Gloss. des n. de plantes. Romania. 1889, t. 18, p. 579.

hièble ou yèble [jɛbl] n. f.

ÉTYM. Déb. XIV^e, hieble; ybles, XII^e; du lat. ebulum; l'h a été rajouté au moyen âge pour qu'on ne lise pas [ʒɛbl] (Bloch et Wartburg).

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♦ Bot. Sureau à tige herbacée, scientifiquement appelé Sambucus ebulus et communément petit sureau (famille des Caprifoliacées). || Les baies de l'hièble fournissent une teinture violette et sont utilisées en médecine.

➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.